Grand débat national : quatre premiers rendez-vous déjà fixés au Royaume-Uni

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Photo : Pixabay

“Il est impératif que les Français de l’étranger participent au grand débat national, car ils ont aussi leur mot à dire sur ce qu’il se passe”. Le député Alexandre Holroyd, élu sur la troisième circonscription des Français de l’étranger (incluant le Royaume-Uni), a mobilisé depuis des semaines son équipe pour organiser des rendez-vous où les expatriés pourront prendre la parole et ainsi faire remonter au gouvernement leurs idées et doléances, au même titre que leurs compatriotes en France, dans le cadre du grand débat national lancé par Emmanuel Macron.
Il veut simplement être le “lanceur de mouvement” et jure qu’il n’a pas vocation à organiser toutes les réunions. “Je souhaite donner envie aux Français de Londres et du Royaume-Uni de se saisir du sujet”, explique le député LREM, “je n’ai qu’un rôle d’initiateur, on a la chance d’avoir des délégués et des élus consulaires un peu partout au Royaume-Uni qui vont aussi en organiser”. Actuellement, l’élu est en train de finaliser les derniers détails de ces quatre rendez-vous dont les dates ont déjà été fixées : mercredi 27 février au lycée Winston Churchill à Londres à 6.30pm, jeudi 28 février à Glascow à 6pm, vendredi 1er mars à Edimbourg à 6pm et enfin samedi 9 mars à l’Institut français de Londres à 2pm. Les inscriptions sont déjà ouvertes.
Restent encore à trouver des modérateurs “neutres”, tient à préciser Alexandre Holroyd. Hors de question pour l’élu La République En Marche d’orienter les débats qui auront lieu, promet-il. Les places seront bien évidemment limitées au vu des lieux où se dérouleront ces quatre rendez-vous. “Mais j’espère, comme je le disais, que les Français de Londres et du Royaume-Uni se saisiront de l’opportunité d’organiser eux-mêmes des débats”, lance-t-il, avant de donner l’exemple de Copenhague (Danemark), où la première réunion a été organisée à l’initiative d’expatriés.
Les citoyens souhaitant organiser un débat peuvent d’ailleurs s’inscrire sur la plateforme en tant qu’organisateur et y trouver les ressources méthodologiques et thématiques nécessaires : kit méthodologique, fiches de présentation des quatre thèmes, charte du Grand débat… Il leur est possible de solliciter la location d’une salle à l’intérieur des locaux diplomatique et consulaires, des instituts culturels ou des établissements scolaires français, sous réserve que des garanties de sécurité suffisantes soient apportées. Autre option, depuis le 22 janvier, les Français de l’étranger peuvent également participer en ligne et déposer leur contributions sur la plateforme www.granddebat.fr.
depute alexandre holroyd reunion publique brexitLors des quatre événements britanniques, des politiques seront invités pour que le public puisse échanger. “Tout le monde a son mot à dire sur le débat public français. Dans ce qu’a lancé le gouvernement, il y a des sujets qui les concernent aussi, comme la fiscalité, les services publics avec les accès au consulat ou encore aux différents instituts français. Et puis, même si cela fait trois ans que quelqu’un vit à l’étranger, il reste toujours concerné par ce qui se passe dans son pays d’origine, où il reviendra peut-être s’installer. Le gouvernement a compris cela et c’est pour cela qu’il a souhaité que tout le monde soit inclus dans ce grand débat national”.
Le député Alexandre Holroyd assure que les suggestions, les idées, les exemples du pays dans lequel ces expatriés vivent, les contributions seront “toutes prises au sérieux”. “C’est important qu’ils participent car ils peuvent apporter un regard différent sur ce débat. On va tout mettre ensemble à la fin, il n’y aura pas de différence entre les Français de l’étranger et les Français en France”.

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