Comme un coq en pâte chez So French, café et épicerie fine pour fins gourmets

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So French
Crédit : Cédric Badel

C’est en bas de Seymour Place et de son ambiance village, à deux pas d’Oxford Street et de Hyde Park, que Cédric Badel a ouvert mi-février son palais des merveilles pour gourmands aux papilles affutées.

Après 26 ans dans la mode, j’avais fait le tour de la question

Lyonnais « monté à Paris », Cédric Badel gère un réseau de boutiques de chaussures, en France et en Europe. Questionnement de milieu de vie et remise en cause d’un métier difficile et stressant ; il s’échappe régulièrement à Londres, dont il goûte « le côté dépaysant, la culture, l’esprit civique ». En 2018, il s’installe définitivement de ce côté-ci de la Manche.
Le concept de So French prend rapidement forme chez cet amateur de mets fins et de convivialité. « Ma première idée était d’avoir un endroit sympa à Londres, où on puisse prendre un petit déjeuner, avec tartines, beurre, confiture, miel. Des produits consommés sur place, qui soient aussi sur les étagères et qu’on puisse rapporter chez soi ».

So French
Crédit : So French

Au café s’ajoute bientôt le volet épicerie fine

Cherchant le meilleur pour ses produits, l’entrepreneur écume petits et grands salons gastronomiques en France. « Le monde de l’épicerie qui m’a accueilli à bras ouverts ! » Séduit par les marques traditionnelles, iconiques et haut de gamme, le Londonien étoffe sa gamme, choisissant la meilleure référence pour chacun des produits. Il se plonge dans le patrimoine culinaire français : « J’ai découvert l’histoire de ces maisons familiales, qui ont perduré et qui jouent sur ce côté old fashion, avec des boites en fer et de très beaux packagings ».
Velouté de cornichons, biscuits roses de Reims, Bêtises de Cambrai, foie gras Castaing, confitures, huile d’olive H de Leos (domaine de Patrick Bruel, chut !), pain d’épice Mulot&Petitjean s’alignent sur les étagères et « dans des placards planqués partout ! ». « La plupart de mes fournisseurs n’ont jamais vendu hors de France et sont hyper contents ! », détaille l’épicier-cafetier qui traite en direct, sans l’intermédiaire d’un grossiste. Et la partie épicerie cartonne : « En une semaine d’ouverture, nous avons été dévalisés ! »

“Je suis super heureux que ce que j’avais en tête plaise autant !”

Dans sa boutique élégante et léchée, Cedric Badel accueille une clientèle qui redécouvre les saveurs de son enfance. « Certains me disent qu’ils mangeaient tel ou tel produit avec leur grand-mère ». So French propose aussi son propre mélange de café créé avec un torréfacteur du Surrey et travaille sur un breakfast tea exclusif avec Thé Lac Rose. Post confinement, ce seront 17 tables en intérieur et 2 en terrasse qui accueilleront les clients. Une capacité d’accueil bientôt démultipliée avec le projet de piétonisation de la rue, de mi-mai à mi-août. Et pour ceux qui souhaitent profiter de Hyde Park, So French proposera bientôt des hampers à emporter, pour gloutons distingués.

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